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Escales portuaires

Rédigé par Anso

Même si nous préférons les mouillages tranquilles, notre croisière estivale a été ponctuée d’escales dans quelques ports de la côte atlantique. Chacune de ces haltes a été l’occasion de découvrir les charmes et les faiblesses de ces ports en pleine saison touristique.

Port du Crouesty

Le premier d’entre eux fut le port du Crouesty, en Bretagne sud, où j’ai embarqué avec Charlie. Outre le fait d’être idéalement situé entre les îles et le golfe du Morbihan, les installations du Crouesty ne manquent pas de modernité et de commodités. Vu le tarif demandé pour la nuit, nous n’en attendions pas moins.

Les pontons et catways sont récents, les alentours regorgent de boutiques, restaurants, magasins d’accastillage et boulangeries. Surtout, le port est pourvu de sanitaires comme on en voit rarement : spacieux, propres et avec de l’eau chaude à volonté. C’est un point non négligeable après quelques jours de mer !

La promenade autour du port est agréable et les touristes en profitent à loisir, d’autant qu’un village vacances est situé à deux pas du front de mer. Il ne faut donc pas rechercher la tranquillité, le Crouesty est un port animé et surpeuplé. Il faut s’y battre pour obtenir une prise électrique au ponton, où compter sur ses propres batteries.

Certains y trouveront leur compte, d’autres préféreront les escales moins bruyantes et plus conviviales, quitte à se passer des boutiques à touristes.

Nos pérégrinations nous ont ensuite conduits au port de Bourgenay, de préférence aux Sables d’Olonnes un peu plus au nord.

Port Bourgenay

Ce port en eaux profondes nous a séduit par sa simplicité. Facile d’accès, moderne, disposant de magasins d’accastillage, de sanitaires propres, d’une laverie et de restaurants, Bourgenay a beaucoup d’atouts pour un tarif raisonnable. J’ai cependant regretté la fermeture de la librairie. La capitainerie dispose d’une petite bibliothèque, semble-t-il, que je n’ai pas eu le temps de consulter.

L’épicerie et la boulangerie ne sont pas non plus à proximité, il faut parcourir quelques centaines de mètres, mieux vaut donc éviter les grands avitaillements à moins d’être véhiculé.

Port de Royan

Royan nous a accueilli dans l’estuaire de la Gironde. Le vent, les courants et la faible profondeur à l’entrée nécessitent de bien préparer son arrivée. Grand port très animé, il est bordé de crêperies, pizzeria, boutiques souvenirs, magasins d’accastillage, voilerie et marchands de glaces. Un concert a résonné dans le port jusque tard dans la nuit.

Les installations sont tout à fait bonnes et le prix normal une fois payés les jetons de douche en surplus. Ce port pourrait ressembler au Crouesty en moins cher, toutefois, à Royan nous avions toute la place au ponton, de l’électricité et des voisins sympathiques.

La suite de notre voyage nous a mené plus loin dans la Gironde. Notre destination était Blaye, mais l’absence de ponton visiteur accessible au niveau de cette ville nous a forcé à retourner en arrière pour passer la nuit au port de Pauillac.

Port de Pauillac

Ce port est indiqué en eaux profondes. Cependant, dès notre arrivée, le peu de profondeur du bassin nous a étonné. Renseignement pris auprès d’un voisin de ponton, le port s’envase et les bateaux échouent à marée basse, d’autant que le coefficient de marée dépassait les 100 cette nuit-là !

Nous préparons donc avec soin les amarres pour la nuit avec un doute sur la solidité du catway. J’ai bien cru passer à travers le ponton tant les lattes paraissent vermoulues…

L’échouage nocturne se déroule sans problème mais la marée nous chasse au petit matin. L’entrée en chicane du port est rendue assez dangereuse par le courant et ne semble praticable qu’à l’étale. Nous n’aurons donc pas vu grand chose du port et de la ville qui paraît pourtant valoir le détour.

Port Médoc

En remontant vers l’estuaire de la Gironde, nous passerons deux nuits à Port-Médoc dans l’odeur des pins. C’est un port comme nous les aimons : moderne, tranquille, avec un personnel agréable et un tarif abordable.

Peu de commerces sont disponibles sur place, le port propose donc une navette gratuite à la demande pour aller au village. Là, nous trouvons un grand supermarché pour l’avitaillement et une laverie automatique. Nous bénéficierons même du luxe d’être déposés au début de notre ponton avec nos courses !

Port de Goulée

Un escale imprévue nous fait découvrir un port hors catégorie : port Goulée sur la rive gauche de la Gironde. Ce port d’échouage ressemblait à un port fantôme, pas de capitainerie, pas un chat sur les pontons branlants, pas de commodités, mais une paix sans pareille pour une nuit d’exception, échoués dans une vase épaisse et collante !

Port de Capbreton

Enfin, notre dernière escale portuaire nous fait arriver à Capbreton, terme de notre voyage aller. Nous sommes accueilli avec une bouteille de blanc du pays pour un prix à la semaine tout à fait correct. Guillaume a plaisir à se retrouver dans ce port qu’il connaît déjà et j’espère simplement un rayon de soleil pour que tout soit parfait !

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