Les mois passent, notre croisière estivale en Écosse paraît déjà lointaine et la prochaine n’est encore qu’à l’état embryonnaire d’une idée sans consistance. Heureusement, Oleo nous attend fidèlement au port pour des week-ends dépaysants où nous quittons le stress de la vie parisienne.
La semaine dernière, profitant d’un rayon de soleil, nous sommes donc sortis en famille pour une balade sur les flots dans la tiédeur de ce début d’automne. Un petit vent fort sympathique et un ciel d’azur étaient là rien que pour nous, et pour les dizaines d’autres voiliers qui ont sauté sur l’occasion.
Certains de nos amis de Carentan étaient également de sortie, nous donnant l’impression que la croisière écossaise n’était pas terminée et que nous ne nous étions jamais quitté pour reprendre nos emplois respectifs…
Mouillage au sud de Tatihou pour une nuit bercée par les vagues et la sensation de flotter dans les nuages au gré du vent. Le lendemain, la journée était dédiée au farniente et au plaisir de la table en compagnie de l’équipage de Jaoul.
Lorsque le soleil a commencé à décliner, il a fallu se résoudre à rentrer au port. C’est à ce moment que le temps à tourné, triste peut-être de nous voir nous en aller ? Un brouillard dense, froid et humide s’est élevé de la mer augmentant l’obscurité de la nuit. Nous ne voyions plus les berges du canal pour nous diriger vers l’écluse et redoutions de nous échouer dans la vase. Les yeux écarquillés nous suivions avec inquiétude les indications du sondeur pour avancer à vitesse réduite vers notre destination. Heureusement, les lumières de l’écluse ont fini par percer la brume !
Espérons que d’autres week-ends cléments nous permettrons d’attendre notre prochain voyage sans trop d’impatience.
Une réponse sur « Pour garder patience »
Elle mériterait d’écrire des articles un peu plus souvent cette équipière là ! 😉