C’est en compagnie d’Anso et d’Eric, un ami et collègue de travail, que je suis allé découvrir la Pointe du Hoc par un petit vent de SSO. Les abris situés au Sud-Ouest de la baie de Seine ne se bousculent pas dans les guides nautiques, c’est pourquoi découvrir un nouveau mouillage potentiel est toujours intéressant.
Par temps calme et coefficient de marée élevé, nous nous sommes offert un week-end au mouillage au Sud de l’île de Tatihou. Un petit reportage sous forme de publication papier :
Un peu de côte Sud, beaucoup d’Ouest et de Nord-Ouest, tel est le programme idéal. C’est accompagné des « Sailing Directions » et surtout d’un document dans lequel je note tout ce qui peut m’être utile que je naviguerai, cet été, chez les Celtes.
Petite balade à Saint Marcouf par températures négatives. En 12 heures de navigation Oleo n’aura rencontré aucun autre bateau.
Comment attendre la renverse quand on veut faire demi-tour ? Très simple : amusez-vous à faire du « sail-painting » : parcourez des way-points qui forment un dessin, puis découvrez le résultat sur un GPS traceur.
Première semaine de Janvier. Période de nos vacances, Anso et moi. Coup du sort, la météo s’agite juste à ce moment là, entre deux semaines stables et agréables.
Au bout de 3 jours d’attente à Carentan, nous n’y pouvons plus, c’est le départ.
Vent de Sud-Ouest évoluant Sud, 10 à 15 noeuds, nuageux, sans pluie. Dans le chenal de Carentan, Oléo doit offrir un joli spectacle aux promeneurs. Voiles déployées en ciseaux, sans moteur, Anso et moi profitons de ce moment privilégié. Quel plaisir de naviguer en silence dans ce cadre si reposant.
Où mettre Oleo en septembre ? Rester à Cherbourg ou partir à Carentan ? Au tout dernier moment, l’envie de découvrir cette petite ville l’emporte. D’autant plus qu’accessoirement, je divise la facture par trois.
Ni voiture, ni moto, ni avion, ni hélicoptère, tous ces engins à moteur sont proscrits. Juste une île, sublime, peuplée de piétons, cyclistes et calèches. Criques ensablées, chemins de terre boisés et quelques établissements où il y fait bon se rassasier.
Dans un premier temps je tiens à remercier vivement mon frère Germain qui m’a accompagné sur le voyage du retour Capbreton-Cherbourg. Ses initiatives judicieuses et ses coups de main habiles en ont fait un équipier parfait. Merci également à ma famille, en particulier mes parents, et mes amis qui m’ont suivi, soutenu et rendu visite.
A l’entrée du chenal qui mène au port de Capbreton, une lame doit être franchie en cas de houle. C’est la seule difficulté. Le port est grand et propose suffisamment d’espace pour la circulation des bateaux.
Le Raz de Sein est secoué de nombreux remous. Le moteur est allumé de manière à rester manœuvrant. Une fois dans le Golfe, le contraste est saisissant : mer d’huile, très légère brise. Pourtant, grâce aux courants ma vitesse de fond reste correcte.
Ce 28 juillet au matin, nous partons faire un tour dans la baie de St Malo avec Steve et sa famille. Jolie promenade par mer calme et vent modéré. Pour ceux qui l’ont attrapé, plaisir un peu écourté par le mal de mer ! À l’avenir il faudra certainement insister sur la prévention.
C’est une ville encombrée que je m’attendais à fréquenter en me réfugiant à St Malo depuis le Havre de Rothéneuf. De nombreuses bouées privées font saliver les voiliers de passage en arrivant. Le port des Sablons est accueillant et pas si usine que ça, mais un peu cher. La ville est agréable : petits restaurants de bonne facture et nombreuses balades possibles.
