Les travaux continuent sur Oléo avec la mise au sec pour le grand carénage du départ. Au programme : ponçage, peinture, vidange du saildrive, révision complète de l’hélice et plein d’autres travaux qui nécessitent d’être au sec.
Tous les copains me donnent des coups de main et ça c’est précieux. Denis, Jean-François, Simon et tous ceux qui m’ont aidé avec des outils ou de l’huile de coude, merci ! Grâce à vous Oléo se porte bien. Bon, sa nouvelle structure (démontable) est un peu moche mais j’ose espérer très pratique pour notre futur voyage.
Comme tous les bateaux du port, Oléo est infecté par cet espèce de corail qui attaque surtout les hélices, les colles et les peintures. Notre petit tour dans le port avec JF et Denis a été quelque peu ralenti par ces concrétions… mon pauvre moteur peinait à 1500 t/m.
Pour la première fois j’ose un anti-fouling qui devrait limiter cette prolifération avant le départ. Le saildrive et l’hélice sont maintenant tout noir, espérons que ça tienne. Un gros tournevis, la pince de Simon et l’huile de coude de JF sont arrivés à bout de la grosse vis du saildrive, enfin je peux vidanger ! 3 litres d’huile de transmission Volvo à 26€ le litre + 15€ de port.
Ponçage et peinture me prennent trois bonnes journées + 3 jours de voyage et formation « motorisation diesel » à Nantes. Enchanté par cet apprentissage qui me permettra de mieux utiliser, maintenir et dépanner le moteur. Entre temps, je profite de la mise au sec pour fabriquer un plancher de jupe qu’on pourra aménager facilement.
En effet, je préfère faire des trous dans une planche plutôt que dans la tôle du bateau pour y ajouter un taquet, une échelle, une baille à mouillage arrière et divers bricolages destinés à répondre aux besoins du voyage.
Un contre-plaqué découpé aux dimensions de la jupe sera boulonnée au niveau du support du régulateur, qu’on ne peut malheureusement pas prendre pour le voyage (sniif). Je la renforce à l’époxy et commence à y fixer quelques éléments avant de la placer définitivement sur la jupe.
Entre temps, c’est le départ pour plusieurs copains. Cette année Denis a fait l’acquisition de « Mathom III », un beau dériveur spacieux et convivial qui devrait naviguer jusqu’au portugal. Sur la photo, il est suivi de Aarluk et de son skipper Christian, un bon marin qui navigue souvent.
Michel et Claudine ouvrent la marche avec leur fidèle « Mangareva », l’occasion pour Régis et Claudine de prendre des photos des nombreux bateaux qui suivent : « Aqua Vitae » avec Jean-François et comme visiteurs Jean, Armelle et moi-même suivi de « Mathom III » avec Denis et Simon.
Pour Jean-François, c’est le grand départ pour un voyage sans retour ! Il est actuellement à Guernesey avec toute l’équipe et on reste en contact pour se croiser, probablement au soleil. En attentant je continue les 1000 petits achats et travaux de l’avant-départ. Je suis également en train de prendre en main une « gopro » qui permettra d’illustrer notre voyage avec des vidéos.
2 réponses sur « Départ des copains et carénage »
bravo pour l’article qui nous permet ce matin de voir Oléo au sec et de vérifier que tu ne chômes pas !! impressionnées par les concrétions sur l’hélice, une spécialité de Carentan ?
Merci Nola. Je ne sais pas s’il s’agit d’une spécialité de Carentan mais tous les bateaux ont ce problème ici. A très bientôt !