Le temps à manqué pour écrire des articles sur cette période où il s’est passé tant de choses. J’ai vite arrêté la rédaction d’un récit chronologique qui devenait trop long. Je me contenterai donc de résumer par thèmes les escales, les moments forts et nos impressions.
Les escales après Glénan : une anse près de Lomener (près de Lorient), les rochers de Magoero (près d’Etel) et plage du Fogeo (près du Crouesty), en solo. Avec Charlie, Anso et sa maman : le Crouesty, la grande plage de Houat, le gros rocher à Belle Île. Puis en famille : Hoédic, Herlin au Sud de Belle Île, les pointes du Chatelet et des Corbeaux à l’île d’Yeu, Bourgenay, la rade de St Martin et la plage de Rivedoux à l’île de Ré. Et ces derniers jours à l’île d’Oléron, la anse de Maleconche, la plage de Boyardville avec un tour dans le canal de la Perrotine, le tour de l’île d’Aix et les mouillages de Gatseau au Sud d’Oléron, où nous nous trouvons.
Les moments forts
Une journée mémorable que cette navigation entièrement sans moteur (y compris au départ et à l’arrivée) et babord amure entre Magoero et Fogeo autour de la presque-île de Quiberon. Départ sous grand-voile et arrivée sous cape courante.
Les rares mouillages stables et déserts (ou presque) que nous avons trouvés sur notre route : Magoero (bien qu’un peu rouleur à marée haute), la anse de St Martin à Ré et la pointe de Gatseau, boudée par les très nombreux voiliers qui évoluent un peu plus haut. Enfin, les fou-rires et les bons moments que nous avons partagés avec ma tante Geneviève, son mari et leurs amis en vacances à Boyardville sur l’île d’Oléron.
Sur la côte Atlantique, on a aimé
Les escales dans les îles de Hoedic et Oléron, la protection offerte par la baie de Quiberon et les environs de Ré et Oléron pour la navigation, le confort de la météo (vent modéré, soleil, température agréable).
La mer plutôt calme, les baignades et la simplicité administrative de se trouver en France (monnaie, douane, langue). Le maquereau ou le lieu jaune fraîchement pêché, cuisiné en papillote au barbecue, s’avère un régal.
On a moins aimé
Les paysages sauvages trop rares dans cette zone surpeuplée. Les seuls mouillages abrités sont occupés par des bouées ou des ports. Le manque de convivialité est déroutant, on ne se dit pas souvent bonjour entre équipages.
Toute la zone est truffée de casiers, rendant la navigation de nuit stressante. Les chalutiers sont nombreux, imprévisibles et n’allument pas l’AIS, un obstacle supplémentaire au calme et à la sérénité en navigation comme au mouillage. Les ports sont bondés et hors de prix, leurs services sont dégradés.
Navigation avec Charlie
Il a fallu une bonne semaine à notre fille, qui commence à marcher, pour s’adapter aux mouvements du bateau. Elle aime les escales, la plage (depuis peu), les jeux avec papa et maman, les visites sur le bateau, toucher à tout et jouer dans sa grande salle de jeu à l’avant.
Elle aime moins les mouillages rouleurs, le nombre limité de jouets à disposition, l’eau froide et se mettre au lit pour dormir. Certaines nuits sont ponctuées de pleurs qui n’aident pas papa et maman à se reposer. Toutes ces expériences sont précieuses pour mieux préparer le bateau à l’avenir.
2 réponses sur « Des îles Glénan à Oléron »
Pas mal les Champs Elysées Atlantiques, sauf qu’à une peluche par port, bientôt notre Pipoue va disparaître…
4 biz de la tranquille campagne bizannozienne .
Oui, Charlie adore ses peluches. Merci pour votre visite en Gironde et les nouveaux jouets avec lesquels notre fille s’amuse beaucoup ! A très bientôt à Capbreton.