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Atlantique 2015 Voyages

Sud or not sud ?

Le sud est relatif. Naïvement, nous avions cru qu’au sud de la France, c’est-à-dire dès la péninsule ibérique, nous vivrions sous un ciel d’azur. Cruelle déception ! Le soleil se fait prier. Il se ménage de trop brèves apparitions entre de longs entractes de pluie ou de nuage.

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Qu’à cela ne tienne, nous longeons la côte ouest de l’Espagne et du Portugal en profitant des ports pour des escales touristiques.

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Charlie s’extasie devant les poissons de l’aquarium de La Corogne. Les requins ne lui font même pas peur.

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Elle joue à la petite pèlerine à Santiago de Compostela sous le regard attendri des marcheurs venus de partout.

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Dans les rias de la côte, on alterne entre promenade, plage, courses et surtout, surtout, on profite de la présence de Papy et Mamy.

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Guillaume s’active quand les enfants sont de sortie pour inspecter le gréement et divers travaux d’entretien du bateau.

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Au Portugal, on découvre Porto, ses églises et ses ruelles sauf notre capitaine qui préfère visiter tous les magasins de bricolage du coin. Dans les galeries commerciales on complète notre stock de couches et de lait infantile.

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Puis les parents de Guillaume nous disent au revoir et s’en retournent en France tandis que nous continuons plus au sud vers Nazaré.

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C’est jour de lessive, le port met à disposition des plaisanciers une machine à laver pour 1,50€. Comparativement aux 20€ demandés à Madère pour 5 kilos de linge, cela en vaut la peine. Il est deux heures, avec mon sac énorme et je me dirige vers la buanderie.

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Là, le chef m’indique que la machine est occupée, il faut revenir dans une heure et demi. A l’heure dite, Axelle sur le dos, je reprends mon baluchon et mes pérégrinations. D’un ton désolé, le chef m’apprend que la machine n’est pas encore terminée.

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L’après-midi est bien occupé et ce n’est que vers cinq heures que je retourne avec Charlie à la capitainerie. D’une voix peinée, le chef me précise que la machine dure deux heures, que si j’en entame une maintenant, lorsqu’elle sera terminée, le bureau sera fermé et personne ne pourra m’ouvrir la buanderie jusqu’au lendemain. Mieux vaut que je revienne le jour suivant dans la matinée.

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Au matin, je suis à 10h15 à la capitainerie. C’est fermé. Nous avons prévu de partir en balade et n’ayant pas connaissance des horaires d’ouverture du bureau, nous décidons de partir. A notre retour à midi, on m’indique que le lave-linge est occupé, il faut revenir à deux heures. A deux heures, je sors du bateau, à peine sur le ponton, le chef me fait de grands signes depuis le quai, j’aperçois une femme entrain de mettre son linge dans la machine, ce sera donc pour quatre heures.

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A quatre heures moins le quart, je suis plantée de pieds fermes devant la buanderie, cette fois c’est mon tour, personne ne me le piquera. A quatre heures et quart, mon linge est dans la machine, enfin !

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La buanderie ne comporte qu’un lave-linge, soit, mais je m’aperçois également qu’elle ne contient pas de sèche-linge. Peut-être parce qu’au Portugal il fait beau ? Manque de bol, il pleut depuis deux jours et j’appréhende un peu le moment où il faudra étendre la housse de couette et les draps dans le bateau…

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A six heures, qu’à cela ne tienne, je lance une deuxième tournée qui restera dans la machine jusqu’au lendemain matin. Au moins, le linge sera propre.

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Pendant ce temps, Guillaume recoud la bordure du génois dont la couture commence à se défaire par endroits. L’opération est malaisée sur l’avant d’Oleo. La machine fait un peu des siennes, il faudra regarder ça à la prochaine escale.

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C’est ainsi que nous sommes partis pour l’archipel de Madère le 18 septembre, jour de l’anniversaire de ma soeur Hélène que j’ai bien sûr oublier de fêter (pardon !), avec des draps enfin propres, une voile bien réparée mais également avec l’apparition d’un soleil éclatant.

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Merci à Philippe et Catherine (papy et mamy) pour les photos.

15 réponses sur « Sud or not sud ? »

en lisant de nombreux blog de famille en navigation, je constate que le nettoyage du linge c’est souvent la galère. Bonne continuation.

Le linge et la vaisselle (à la main) sont effectivement plus galère qu’à la maison pour une famille qui consomme régulièrement. Alors on imagine des solutions pour éviter ces corvées… laisser traîner derrière le bateau ? Construire une machine avec une roue à aube ?

Quels bons souvenirs !
Merci de nous faire revivre ces bons moments en votre compagnie, entre autres les apéros et repas sur Oléo !
Gros bisous à vous quatre et j’espère que le soleil va enfin être du voyage !

Merci Anso pour « le poids des mots (à défaut de sac de linge), et le choc des photos ». Après ces quelques jours charmants auprès de vous, vos récits nous rappelle une aventure « encore plus vraie ».
Avec Charlie et Axelle, le photographe se croit toujours excellent: trop choupinettes! Au sujet du redoutable biberon Axelle/Papy, faudra encore quelques voyages d’apprivoisement pour que tout cela se détende…
Quant au capitaine, Oléo passant triomphalement devant « Notre-Dame du Bateau » (Nosa Senora da Barca à Muxia) juste au moment de son pèlerinage annuel, avec un filmeur au téléobjectif à 2 km de l’autre côté de la baie, faut reconnaître que question programme, le capitaine, il assure! historique! on attend le film…

4 bises de Papy

Depuis que la météo est douce et les escales prennent le goût des vacances, on fait un peu la grève des photos et des vidéo. On essaiera de concocter quelque chose avec ce qu’on a ! A très bientôt.

en fait tu as plein d’idées de sketches pour monter sur les plateaux à ton retour ! Maintenant que le soleil est vraiment là, tu vas pouvoir vivre avec un T-shirt par personne ! Les petites ont l’air d’être en vacances tous les jours, c’est elles qui ont la place de choix. bises à vous quatre. Nola.

Coucou, on va dire qu’au soleil il y a au moins un avantage côté lessive, c’est que ça sèche bien et vite ! La consommation d’habits ne me semble pas vraiment moindre, Axelle qui commence très doucement à manger à la cuillère m’en tartine toujours sur son body et mon T-shirt.

profitez enfin d’un beau soleil et d’un sentiment de vacances entre quelques corvées. c’est chouette de vous suivre à distance à travers vos écrits et les photos. bonne continuation et je vous embrasse

Merci ! Les journées sont en effet divisées en plusieurs parties : les corvées, les vacances, le bricolage, le tourisme, l’entretien, les jeux, le boulot, la prépa des nav’ et les câlins. Ensuite, en fonction des proportions c’est une bonne journée ou une journée éreintante…

Bonjour la famille !
Juste un petit coucou de Carentan. De grosses bises à vous 2 et un gros câlin aux 2 petites bouilles blondes ( enfin presque pour Axelle).
A bientôt.
Ingrid.

Bonjour Ingrid, merci pour ce petit message. Nous sommes actuellement aux Canaries en compagnie de deux autres bateaux de Carentan : Orca et Aqua Vitae ! Le monde est petit et les bateaux de Carentan aiment naviguer.

HellolOleo, très impressionnant le rendez-vous de la super Flotille vu d’ici par un vieux marin d’eau douce ! C’est génial ! Amitié et grand coup de chapeau à tous, à chacun, à chacune. Je lève mon verre avec vous ! Le gardien du ponton Q.

Hi Guillaume & Anso & Co,
Je regarde votre position tous les matins : Félicitations, pour ce beau sillage, sans fautes 😉
J’en étais certain en vous rencontrant en Irlande et puis à Brest : Bon bateau, bon équipage, bonne préparation au service d’un super programme !
Que cieux et vents continuent de vous être favorables, et que toute fortune de mer vous soit épargnée !
Je suis en pleine transition emploi-retraite active (conserverais activité de consultant); et les chantiers ne manquent pas : bateau, maison … l’hiver passera vite et le printemps nous verra sans doute remettre cap au Nord, car Skye ne fut qu’un avant gout, et il y a tant de beaux mouillages, ou nous espérons vous retrouver plus tard … ainsi que Jaoul …
Très voileuses et cordiales salutations, Bruno & Cath (Timshell, BR).

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